26 mars 2020

Face au coronavirus : se protéger, protéger les autres et continuer d’agir !

Nous vivons une crise sanitaire d’une ampleur inédite et qui n’a pas de frontières.

Face au Covid-19, les restrictions de mouvement, les mesures de confinement, voire la fermeture des frontières sont devenues la règle à la fois en France et dans nos principales zones d’intervention, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine. 

Dès le 2 mars, nous avons ajusté nos modes de fonctionnement, tant pour nos centaines de bénévoles que pour nos salariés, afin de permettre la poursuite de nos activités tout en garantissant la sécurité de nos membres, de nos partenaires et des bénéficiaires de nos actions.

Une réorganisation des équipes bénévoles et salariées

Tous les rendez-vous, réunions et participations à des évènements sont organisés à distance.

Toute l’équipe salariée est en télétravail et reste mobilisée et joignable à distance.

Toutes les missions à l’étranger ont été suspendues, pour éviter que nos bénévoles soient contaminés mais aussi et surtout pour ne pas propager le virus dans nos zones d’intervention, où les structures sanitaires sont souvent très insuffisantes.

La poursuite de nos actions, à distance

Le coronavirus se propage sans discrimination. Notre capacité d’action à distance, qui était déjà apparue indispensable pour continuer d’intervenir dans les zones les plus frappées par l’insécurité, est aujourd’hui une nécessité pour maintenir nos activités sans être une source de propagation du virus.

Par exemple, dans le cadre du développement de la filière électrique au sein du centre de formation professionnelle de Diofior au Sénégal et après plus d’un an de préparation impliquant élèves, enseignants et bénévoles d’Electriciens sans frontières, tout était prêt début mars pour mener à bien ce projet pédagogique de formation et d’apprentissage. L’exercice pratique ayant pour objectif le déploiement d’une installation électrique intérieure adaptée aux besoins du centre de formation.

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Devant la menace de l’épidémie, la décision de l’équipe bénévole d’Electriciens sans frontières a été de maintenir la réalisation des chantiers-écoles à Diofior, même s’il était impossible de se rendre sur place comme prévu. Dès lors, nous avons mis en place une nouvelle organisation : il a fallu trouver des outils numériques adaptés, pouvoir communiquer en direct, fixer des rendez-vous réguliers… Et nous avons constaté une motivation de tous encore plus forte !"
Jean-François, responsable du projet

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Aujourd’hui j’ai organisé le travail de mon équipe en deux sous-groupes.

Nous avons branché les boîtes de dérivation avec l’aide de nos professeurs. Pendant la journée, nous pouvons interagir avec Céline et Gilles, bénévoles d’Electriciens sans frontières restés en France, en leur envoyant nos images et nos questions, et en fin de journée nous faisons le bilan avec l’ensemble des équipes."

Issa, élève et chef d'équipe

Au total, cinq équipes locales se sont relayées pour équiper les bâtiments du centre de formation de Diofior. Une première expérience professionnelle pour les apprentis du centre, qui leur a permis de gagner en autonomie et compétences ; et une nouvelle application des techniques d’intervention à distance pour les bénévoles d’Electriciens sans frontières, qui pourra être reproduite dans d’autres contextes où il n’est pas possible – ou pas souhaitable – de se rendre sur place.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée entre les communes de Panazol et de Diofior ; il bénéficie du soutien de la région Nouvelle-Aquitaine, de l’entreprise Enedis et de l’entreprise Legrand.

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