Nous vivons une crise sanitaire d’une ampleur inédite et qui n’a pas de frontières.
Face au Covid-19, les restrictions de mouvement, les mesures de confinement, voire la fermeture des frontières sont devenues la règle à la fois en France et dans nos principales zones d’intervention, que ce soit en Asie, en Afrique ou en Amérique latine.
Dès le 2 mars, nous avons ajusté nos modes de fonctionnement, tant pour nos centaines de bénévoles que pour nos salariés, afin de permettre la poursuite de nos activités tout en garantissant la sécurité de nos membres, de nos partenaires et des bénéficiaires de nos actions.
➥ Tous les rendez-vous, réunions et participations à des évènements sont organisés à distance.
➥ Toute l’équipe salariée est en télétravail et reste mobilisée et joignable à distance.
➥ Toutes les missions à l’étranger ont été suspendues, pour éviter que nos bénévoles soient contaminés mais aussi et surtout pour ne pas propager le virus dans nos zones d’intervention, où les structures sanitaires sont souvent très insuffisantes.
Le coronavirus se propage sans discrimination. Notre capacité d’action à distance, qui était déjà apparue indispensable pour continuer d’intervenir dans les zones les plus frappées par l’insécurité, est aujourd’hui une nécessité pour maintenir nos activités sans être une source de propagation du virus.
Par exemple, dans le cadre du développement de la filière électrique au sein du centre de formation professionnelle de Diofior au Sénégal et après plus d’un an de préparation impliquant élèves, enseignants et bénévoles d’Electriciens sans frontières, tout était prêt début mars pour mener à bien ce projet pédagogique de formation et d’apprentissage. L’exercice pratique ayant pour objectif le déploiement d’une installation électrique intérieure adaptée aux besoins du centre de formation.