En électrifiant le centre de production, Electriciens sans frontières permet son expansion. Ainsi, l’association partenaire pourra accroître sa production et employer davantage de femmes.
Ce projet répond à deux problématiques locales majeures sur les plans sociaux et écologiques.
Les sachets plastiques utilisés par un très grand nombre dans la vie de tous les jours sont spécifiques : ils contiennent 25 à 50 cl d’eau potable. Vidés de leurs contenus, ils jonchent les sols de la ville et s’envolent au vent. La gestion des déchets, quels qu’ils soient, est inexistante. Les déchets sont souvent brûlés devant les portes (pratique polluante) ou transportés à l’extérieur de la ville. Tous les jours les décharges sauvages s’agrandissent. Elles sont des terrains de jeux pour les enfants et favorisent le développement de maladies.
D’autre part, il prend en main une réalité celui du chômage et de la précarité sociale d’un grand nombre de femmes. Aujourd’hui la majorité de la population de Ouahigouya exerce une activité agricole. Les habitants n’ont pour la plupart qu’un lopin de terre, qui ne permet pas à toute la famille de se nourrir quotidiennement. Une activité salariée parallèle est donc nécessaire pour assurer les besoins quotidiens et indispensables à leurs développements comme les soins, la scolarité, les transports.
La présence dans la Région du Nord du Burkina Faso d’entreprises embauchant des femmes est très faible voire inexistante. Ce projet représente une opportunité pour elles.
En électrifiant ce centre artisanal de recyclage, Electriciens sans frontières contribue :
- à la lutte contre la précarité extrême des jeunes mères seules et de leurs enfants
- à l’amélioration des conditions de vie et plus spécifiquement d’éducation et de santé
- à l’émancipation des femmes par l’insertion et la formation
- à la lutte contre la pollution des terres
- au recyclage des déchets plastiques de la ville