Celles-ci sont fréquemment liées à la consommation d’une eau impropre et à une mauvaise hygiène. Les Nations Unies ont d’ailleurs défini « l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et la gestion durable des ressources en eau » comme le 6ème Objectif de développement durable.
En 2015, 91 % de la population mondiale utilisent une source d’eau potable améliorée. Cependant, les inégalités restent cruelles. En Afrique subsaharienne, cette proportion ne concerne que 68% de la population. En outre, lorsque les populations ont accès à une source d’eau potable, celle-ci n’est parfois pas gérée de façon sûre et peut devenir impropre à la consommation et dangereuse pour la santé. Ainsi, en 2012, environ 1,8 milliard de personnes buvaient de l’eau potable contaminée par des matières fécales.
Face à ces chiffres, la question de l’assainissement est centrale pour améliorer les conditions d’hygiène et de santé de ces populations, souvent confrontées à d’autres problématiques comme un taux de mortalité infantile élevé. Or, en Afrique subsaharienne, seuls 30% de la population utilisent des services d’assainissement améliorés, c’est-à-dire des installations sanitaires de base, tels que des toilettes et des lavabos.
Les maladies d’origine hydrique ou liées aux problèmes d’assainissement restent l’une des principales causes de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Chaque jour, 1 000 enfants meurent de maladies diarrhéiques simplement liées à de mauvaises conditions d’hygiène.
L’accès à l’eau est de plus en plus lié à l’énergie, essentielle quand il s’agit d’aller chercher de l’eau en profondeur. L’eau puisée, grâce à du pompage solaire, est alors de qualité et disponible toute l’année grâce à des bornes fontaines installées dans le village, près de l’école et du centre de santé. Des lavabos et des latrines peuvent aussi être construits.
A Bohicon, le centre d’hébergement et de formation Midokpo accueille les enfants en situation difficile et les orphelins du sida pour leur offrir une formation et un avenir professionnel. En savoir plus
Les 3 500 habitants de Dzogbépimé disposent de deux puits dotés d’une pompe à pieds. Malheureusement, ils sont en mauvais état et à sec pendant l’été par manque de profondeur. En savoir plus
La communauté des Zafimaniry habite une région isolée du centre de Madagascar. L’eau est présente sur la région, mais distante d’un à plusieurs kilomètres des villages. Son transport demande beaucoup de temps et d’effort aux femmes et enfants. En savoir plus
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